“Le piège à chasseurs de putes”

Nonobstant les panneaux de circulation locale, la présence de files de véhicules est souvent de mise dans les rues des Commerçants et Van Gaver. A la fin de l'année dernière et au début de cette année, par ailleurs, la file n’était pas causée uniquement par les clients venant jauger les prostituées. Enfin pas uniquement !

Sur la photo, vous voyez un piège à « chasseurs de putes » intentionnel. La police barra la fin de la rue des Commerçants. Toute personne s’engageant dans la rue ne pouvait plus en sortir, pas non plus les chauffeurs qui se trouvaient en fin de file qui furent arrêtés par les agents en début de rue. Les « chasseurs de putes » se trouvaient donc dans un piège. Un par un ils durent montrer leurs papiers d’identité avant de pouvoir quitter la rue. Quelquefois leur véhicule fut contrôlé de façon plus approfondie. De cette façon pas mal de criminels ont été appréhendés…

Les riverains ainsi que le Comité Alhambra souhaitent remercier les agents de police qui durant ces nombreuses heures se sont trouvés dans le vent et le froid aussi bien de jour que le soir tard afin d’effectuer ces contrôles.

Durant plusieurs mois nous avons pu réaliser ce que pourrait être le quartier sans ces carrousels automobiles et ce fut une sensation agréable, même si nous réalisions que c’était temporaire.

Entre-temps le carrousel a repris comme avant, malgré les panneaux de « circulation locale ». Sans contrôles une telle interdiction est peu rentable, même avec contrôles beaucoup de coureurs de putes sont tombés dans le piège. Il semble qu’ils soient tellement plongés dans le décolleté des femmes que le code de la route, avec ou sans police, est vraiment la dernière des choses à laquelle ils pensent…