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PROBLEMATIQUE PROSTITUTION ET RACOLAGE

Pouvez-vous expliquer brièvement le problème qui existe dans le quartier?

Le racolage, la prostitution de rue dans la quartier. Une atmosphère d’agressivité en rue. Une surcharge de bruit. Beaucoup de dépôts clandestins d’ordures.

Les autorités ont trop longtemps négligé le quartier.

Il y a toujours eu des maisons de rendez-vous dans votre quartier. Pourquoi cela devient-il subitement un problème aussi accru?

Il a  depuis quelques années des maisons de rendez-vous dans la rue Van Gaver et la rue des Commerçants. Ces maisons sont des maisons de rendez-vous discrètes pour les fonctionnaires et leur thérapeute sexuelle de service. Il y avait peu ou pas de racolage en rue . Tout se passait de façon fort discrète. Le quartier n’en souffrait pas.

Le racolage dans sa forme actuelle existe depuis sept ans.

Les prostituées deviennent au fil des ans de plus en plus agressives.

Il y a des carrousels d’autos qui comptent plus de 200 véhicules par heure…

Rue des Commerçants durant les années 80. Au moment où les hôtels de passe n’existaient pas.

Rue des Commerçants maintenant : carrousel automobile, aussi bien de jour que de nuit.

Vous aviez proposé un plan de circulation au Bourgmestre en avril 2005. Qu’en est-il advenu ?

Un moment le bourgmestre monsieur Thielemans nous a annoncé que notre plan de circulation était aussi son plan. Depuis il essaie la zone de circulation 30 km, c’est à dire de vendre des dispositions en tant que plan global. Dans notre quartier les carrousels d’autos ne roulent jamais plus qu’à du 30 à l’heure.

Nous devons en tant que comité de quartier toujours prendre l’initiative et il y a peu de suites aux rencontres organisées.

Le comité s’occupe-t-il d’autres choses que de la prostitution de rue?

Nous organisons une fête de quartier annuelle. Nous projetons de réaliser un journal du quartier. Nous négocions avec les nombreux théâtres et asbls sur une collaboration effective.

Autres points d’actions : propreté, agrément, mobilité, sécurité…

De part l’urgence du besoin qui resulté des nuisances de la prostitution, il est logique que le comité se concentre pour l’instant sur cette problématique.

Avez-vous l’impression que les politiques vous ont abandonnés?

Il y a peu d’intérêt du politique.

Beaucoup de spectacle parfois, mais peu de solutions effectives

Pensez-vous que l’on accorde assez d’attention au problème?

La presse accorde heureusement beaucoup d’attention au problème, il faut seulement placer ce problème dans une problématique plus globale sur Bruxelles.

Nous ne manquons pas d’attentions particulières, bien de solutions.

Ne voulez-vous en tant que comité de quartier uniquement que toutes les prostituées aillent racoler dans un autre quartier ou dans d’autres rues ?

Le quartier a toujours milité pour une plan global avec une solution globale pour tout Bruxelles, surtout à Bruxelles ! Ceci en analogie avec Anvers : un plan global de prise en charge de la prostitution.

Mais il appartient à chaque commune de prendre ses responsabilités.

Etes vous pour ou contre la prostitution?

Nous ne sommes pas contre les prostituées elles-mêmes. Elles sont parfois les victimes de la traite des êtres humains ou de l’exploitation commerciale. Nous sommes bien opposés aux nuisances que cette prostitution occasionne dans notre quartier résidentiel.

Etes vous contre les prostituées que vous rencontrez quotidiennement dans vos rues?

Nous avons surtout des soucis avec les hommes qui croient que toutes les femmes du quartier sont des prostituées.

Il y a des prostituées très agressives. Il n’est pas évident d’avoir pour ce type de femmes des sentiments de compassion permanents.

Ne trouvez-vous pas que les prostituées de rue sont autant victimes que les habitants du quartier qui habitent dans une rue résidentielle et sont confrontés de manière constante  aux nuisances de ces prostituées et à tout ce qui gravite autour du phénomène?

La plupart des prostituées sont en effet des victimes de réseaux  qui pratiquent la traite des êtres humains. Mais ceci n’est pas une raison pour justifier leur existence et pour sacrifier un quartier. Le pouvoir politique doit agir contre ces réseaux.

Il y a des organisations spécifiques qui s’occupent du soutien aux prostituées.

Avez-vous déjà réfléchi à une solution?

Le plan de circulation, nos suggestions dans le cadre d’une prise en charge globale du problème. Réprimer les clients semble être une mesure préventive efficace. ( p.e. donner des amendes aux clients ).

Taxer les hôtels de passe.

Le problème doit être solutionné au niveau fédéral, voire européen.

La solution  que vous proposez par analogie avec la ville d’Avers est difficile voire impossible à appliquer à Bruxelles. Il faut trouver une solution fort différente. Avez-vous une idée ?

En fait ce n’est pas notre job, mais nous voulons bien faire quelques suggestions. Et il faut bien sûr la volonté politique pour les réaliser.

Il est nécessaire que toutes les parties impliquées s’assoient autour d’une table pour discuter et pour cerner des mesures structurelles afin de réaliser un plan unique pour tout Bruxelles.

La prise en charge de la prostitution doit s’inscrire dans un cadre national et international  plus large .

Que pensez-vous des propositions récentes faites par Le Bourgmestre monsieur Thielemans. (augmentation des taxes sur les hôtels de passe, plus de contrôles et razzias ) ?

Ce sont des mesures qui coûtent beaucoup d’argent et qui sont difficiles à maintenir pour la ville de Bruxelles. A Anvers on a depuis des années déjà dégagé la conclusion que les contrôles et les razzias n’apportent pas de solutions structurelles.

Cette sorte de mesure doit cadrer dans un plan plus vaste.

Favoriser l’habitat est une des priorités du contrat de quartier « LES QUAIS »

Les autorités collaborent-elles suffisamment à la recherche d’une solution ?

Les autorités furent précédemment coopératives. Mais depuis le milieu de 2005 nous n’entendons plus grand chose. Le dialogue est difficile. Nous recevons peu d’informations des instances dirigeantes.

 

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